Classé au patrimoine de l’Unesco, la vieille capitale nous a séduit par son site remarquable, ses élégantes demeures, ses fortifications, son animation... De nombreuses églises sont le témoin des origines pieuses de la colonie française. Québec, c’est le plaisir de découvrir des ruelles étroites pavées, de jolies maisons basses au toit pentu percé de lucarnes. Il est préférable de se garer sur l’un des parking du vieux port ou de la colline parlementaire. La vieille ville se compose de la haute ville et de la basse ville. Il faut visiter à pied les deux quartiers aux ruelles étroites et tortueuses.
HAUTE-VILLE : elle forme le cœur du vieux Québec.
Champlain y fit construire le fort saint louisen 1620. Le quartier garda pendant plus de deux siècles sa vocation religieuse et administrative. Au 19e apparurent des quartiers résidentiels auxalentours de la rue Saint Louis, artère animée regorgeant de restaurants et de boutiques, Sainte Ursule et d’Auteuil et des avenuesSainte Geneviève et Saint Denis. En passant la porte St Jean, on pénètre dans la vieille ville. Intra-muros, la rue St Jean est l’artère principale du vieux Quebec, animée et touristique tandis que sur la droite la rue d’Auteuil grimpe vers la porte St Louis avec ses maisons anciennes du 18e. Au nord de la basilique, l’enchevêtrement des ruelles caractérise le quartier latin. De la rue Buade, on emprunte la ruelle du Trésor pour rejoindre la rue Ste Anne où de nombreux artistes y accrochent leurs œuvres.
Le Séminaire deQuébec est la plus ancienne institution d’enseignement supérieur du Canada fondé en 1663 par Mgr de Laval pour former le prêtre.
Edifice Price : 1e gratte-ciel du Québec (16 étage) construit en 1930 dans le style art déco.
Le château de Frontenac. Perché sur le Cap-Diamant, le château de Frontenac est à Québec ce que la tour Eiffel est à Paris : le symbole d’une ville.
Né de lavolonté de développer le tourisme de luxe à Québec, c’est un hôtel depuis son ouverture en 1893. Construit par l’architecte de la tour Price, il a eu de nombreux agrandissement et aménagements, le plus emblématique est la tour centrale datant de 1926. Mise aux normes contemporaines, on y ajouta l’aile Claude-Pratte. Il compte 640 chambres et fonctionne comme un village. L’aménagement intérieur est tout aussi grandiose que les façades : nombres de meubles et d’objets ont été choisis par Viollet le Duc.
Face au château Frontenac, la terrasse Dufferin, plancher en bois, kiosques et bancs domine de 671m le St Laurent et ménage une vue sur la basse ville et le fleuve. Au sud, la promenade des gouverneurs qui longe la citadelle du coté du fleuve.
FORTIFICATIONS : Au 17e, Québec était la clé du système défensif du NE de l’Amérique française. Des projets de fortification furent entrepris durant le régime français mais la citadelle fut construite par les Anglais.
Citadelle, entrée à l’extrémité de la cote de la citadelle, www.lacitadelle.qc.ca, la forteresse massive est construite en étoile caractéristique des fortifications à la Vauban, bâtie entre 1820 et 1832. On peut visiter la nouvelle poudrière, l’ancienne prison, le bastion du roi, la redoute du Cap-Diamant, la résidence du gouverneur général et l’hôpital uniquement en visite guidée.
On peut se promener sur les remparts. A partir de la citadelle, il est possible de se balader à pied sur l’enceinte fortifiée. Des fortifications, vues panoramiques sur la ville et ses environs. Construites au 18e, les murailles sont en excellent état. Mais en 1870 les urbanistes les considèrent comme une entrave au développement de la ville et décident de les abattre. Or, quand arrive Dufferin, il fait arrêter le massacre et ordonne la reconstruction des 4 portes monumentales disparues. Voila pourquoi elles sont différentes du reste des fortifications. En suivant les remparts à pied, on franchit la porte St Louis. De là, à droite la rue St Louis et la vieille ville, ses rues étroites et à gauche : Grande Allée avec tout près le parlement du Quebec
BASSE-VILLE : accès par la promenade du Petit-Champlain. De la terrasse Dufferin, il faut emprunter l’escalier Frontenac menant à la basse ville, descendre la cote de la montagne jusqu’à l’escalier casse-cou qui aboutit à la rue Petit-Champlain. De nous jours, restaurants, boutiques, galerie pullulent autour des pavés chargés d’histoire de la place royale ainsi que le long de la rue du Petit-Champlin, typique du 18e.
J'ai beaucoup aimé l'animation de la basse-ville d'autant plus que nous y étions au moment desfêtes de la Nouvelle-France qui montre l'attachement profond des québecois à leur histoire et leur racine française. Des personnages historiques vous adressent la parole avec un accent d'une autre temps, des gens se promènent en costume d'époque...
Le soir au vieux port, nous avons pu voir le moulin à images, projection sur les silots à grain qui retrace l'histoire du Canada à travers plusieurs thématiques. Cela nous a beaucoup plu. A côté, le marché de l'artisanat sous différents chapiteaux pour a permis de découvrir des créations (et hop un sac à main Anémone...). Mais ce que nous avons particulièrement adoré, c'était le spectacle du cirque du soleil. Nous avons trouvé cela génial alors il n'y a plus qu'à attendre qu'il vienne en France pour y retourner...
COLLINE PARLEMENTAIRE
Les plaines d’Abraham ou parc des champs-de-bataille : le long de la rive nord du St Laurent. L’un des plus grands parcs urbains du monde.
Hôtel du parlement : imposante façade de style second empire où figurent, coulés dans le bronze, les grands personnages de l’histoire nationale.
LE VILLAGE DES HURON-WENDAT:
A une quinzaine de kilomètres de Quebec, à Wendake, se situe une réserve amérindienne. Là-bas a été reconstitué le village Huron-Wendat qui s'étend sur 1 ha et témoigne de la vie d'autrefois. Des visites guidées démarrent toutes les 30 minutes (de 9h à 17h). Mieux vaut la suivre car sans explication, cela est difficile à comprendre. On visite une longue maison traditionnelle en bois et en écorce, là où les indiens vivaient en petite communauté, un fumoir, un séchoir à viande, une hutte de sudation, la babane du chamane. Des explications sont données sur les premiers contacts avec les Européens et sur la vie contemporaine de Wendake.